Des contacts sont en cours entre les communes de Maroeuil et de Villebrumier en vue d'un éventuel jumelage.Voici quelques éléments qui feront mieux connaître cette localité.
Maroeuil se trouve tout près d'Arras, chef lieu du Pas de Calais. C'est une commune de 2500 habitants typique de l'Artois avec ses maisons sans clôture construites en pierres blanches ou en petites briques rouges qui donnent aux rues une certaine uniformité architecturale. L'habitat est concentré en agglomération.Son territoire de 1182 hectares est traversé par la Scarpe et est en partie occupé par un marais et une forêt. Dans le bourg se trouvent, outre la mairie, l'école maternelle "Françoise Dolto", l'école primaire "Margueritte Yourcenar", l'école privée "Sainte Bertille", la Poste, l'église "Saint Amand ", la maison des associations, le stade, le square "Bösperde". Une entreprise de peinture et une déchetterie fournissent quelques emplois.
On dénombre 4 médecins généralistes, 2 dentistes, 1 pharmacien, 3 infirmières, 1 podologue, 1 kinésithérapeute, 1 orthophoniste et de nombreux commerçants et artisans. On recense aussi 28 associations.
L'histoire de cette bourgade est étroitement liée au personnage de Bertille, fille de Ricomer, seigneur des Atrébates au VIIème siècle. Morte en 697, les reliques de cette femme très pieuse sont devenues l'objet d'un culte dû aux nombreux miracles qui se seraient produits après avoir prié sur sa tombe. L'appellation du lieu a évolué, de "Maraculum" en l'an 680, à "Maroeuil" en 1670, en passant par "Maroel" en 1104 et "Maroeul" en 1307. La description de ses armoiries est plutôt complexe : "Blason au fond d'argent, à trois faces ondées d'azur, au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or. L'écu est timbré d'une couronne murale d'or à trois tours crénelées et maçonnées de sable, soutenu par deux branches de fougère de sinople, croisées en pointe en sautoir, avec la Croix de Guerre 1914-1918 appendue en pointe et brochant sur le tout".
Les alentours de Maroeuil ont connu les terribles combats de la Première Guerre mondiale. Parmi les nombreux sites historiques proches, deux retiennent l'attention, ceux de Lorette et Wimy.
A Lorette, outre la célèbre chapelle Notre Dame, se trouvent trois lieux de mémoire. D'abord, le Cimetière militaire national où l'on compte 20 000 sépultures individuelles et 8 ossuaires contenant les corps de 22 000 inconnus tombés durant les combats de 1915. Ensuite, le Monument du souvenir est dominé par sa Tour Lanterne de 52 mètres de hauteur dont le phare balaie chaque nuit les plaines de l'Artois. Son sous-sol abrite une crypte de 32 cercueils de soldats des guerres 14/18, 39/45, d'Indochine et d'Algérie qui sont surveillés par une garde d'honneur assurée chaque jour du dimanche des Rameaux au 11 novembre par quelques-uns des 2300 membres de l'association patriotique 'Le Souvenir français ". Enfin, le Musée historique propose des reconstitutions animées de scènes de la vie dans les tranchées.
L'espace de 100 hectares de Wimy, appartient au Canada. Là, est érigé le Monument commémorant le sacrifice des 3600 soldats canadiens qui figurent parmi les 10 000 morts tués lors d'un assaut le 9 avril 1917. On y découvre aussi le cimetière, les tranchées restaurées et un musée avec un diaporama.
Dans toute la région le "devoir de mémoire" est vivace.