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Nouvelles données statistiques
Grâce aux données statistiques procurées
par les recensements successifs, il est possible d'en savoir plus
sur la population de notre contrée. Les éléments
qui suivent complètent ceux déjà publiés
dans les numéros 49 et 54 de Entre Nous. Ils émanent
pour l'essentiel d'un rapport concernant le Programme Local de
l'Habitat destiné à la Communauté de Communes
du Terroir de Grisolles et Villebrumier.
Dans la zone constituée par la Communauté de Communes,
la croissance démographique reste très forteu Une
forte hausse depuis 3 ans
Le territoire a gagné en 3 ans presque autant d'habitants
que les 9 années précédentes (1990/1999),
triplant ainsi sa variation annuelle de population.
Toutes les communes progressent
Entre 1982 et 1990, on note une variation positive plutôt
faible hormis pour les communes d'Orgueil et Labastide St Pierre
qui enflent énormément. Pour la période 1990/1999,
ce sont Campsas, Ogueil, Villebrumier et Labastide qui connaissent
l'essor le plus marqué, même si toutes les communes
ont gagné en population, y compris Varennes. Désormais,
Labastide est davantage peuplée que Grisolles. Les nouveaux
arrivants viennent de plus en plus de la Haute Garonne (17,6%
pour les entrants en Tarn et Garonne)
Les constructions nouvelles
A Villebrumier, en 10 ans, 104 constructions nouvelles ont vu
le jour , dont 34 en 2001, soit la deuxième plus forte
progression cette année-là.(encore faut-il préciser
que de nombreux logements édifiés sur le territoire
de Varennes, le long de la Route de Monclar, sont alimentés
en eau potable par notre commune).
Dans les dix localités, le nombre de maisons neuves a quasiment
doublé depuis cinq ans.Ce phénomène a surtout
concerné les zones hors agglomérations et le prix
des terrains a fortement monté en trois ans. A l'avenir,
avec la mise en place des Plans Locaux d'Urbanisme, la tendance
sera sûrement à la densification des bourgs.
Si on élargit le constat concernant l'habitat à
la périphérie de Montauban, on note les tendances
suivantes :
m en 40 ans, le nombre de résidences principales a augmenté
de plus de 102%. Cette hausse atteint 143% pour les communes proches
du chef-lieu.
m les constructions se sont développées, de façon
mal maîtrisée d'un point de vue de l'urbanisme, autour
de Montauban et des axes routiers, RN 20 et autoroute en particulier,
ce qui dénote une forte attraction de l'agglomération
toulousaine.
m malgré tout, l'offre locative reste insuffisante, notamment
concernant les logements sociaux.
m paradoxalement, les équipements de proximité se
raréfient en s'éloignant des zones urbaines.
Il est possible d'établir des comparaisons pour l'année
1999 concernant le statut d'occupation des logements :
L'âge des nouveaux arrivants freine le vieillissement de
la population du département : 67% d'entre-eux ont moins
de 40 ans (contre 47% des habitants installés) et près
de 25% ont moins de 15 ans. Ce phénomène est renforcé
par l'entrée d'une faible proportion de retraités
: 15% (contre 27%) qui y résident.
Ces néo-tarn et garonnais(es) exercent pour 41% (contre
27% pour l'ensemble) des professions dites intermédiaires
(cadres, infirmier(e)s, technicien(ne)s, enseignant(e)s
)
et cette proportion monte à 77% (contre 66%) pour l'ensemble
du secteur tertiaire alors que seuls 5% (contre 12%) ont un métier
agricole.
Références :
- Rapport annuel n°2 d Programme Local de L'Habitat de la
CCTGV (juin 2002)
- Etude pour la création du pays montalbanais (juillet
2002)
- Article de "La Dépêche" du 29/08/02
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