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EN n°55 > Jardins

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La saga des jardins
Bref historique des jardins

Les jardins des châteaux féodaux et des abbayes
En France, les jardins des châteaux étaient surtout des potagers jalonnés de quelques arbres fruitiers. Au XIVe siècle, quelques grands jardins existaient à Paris dans l'actuel quartier du Louvre, ainsi que dans le quartier du Marais, qui était alors une zone maraîchère.

Les jardins de la Renaissance
En Italie, vers le XVe siècle, l'art des jardins se transforme, les jardins sont tracés et réalisés en fonction des conceptions architecturales, ainsi les palais et jardins vont-ils constituer des ensembles homogènes. Les guerres d'Italie vont faire connaître en France, les jardins de style Renaissance.

Les jardins à la Française
C'est dans la seconde moitié du XVIIe siècle que le jardin français arrive à son apogée, jardins grandioses, la décoration est riche et variée.

L'évolution des jardins du XVIIe au XVIIIe siècle
Le règne de Louis XIV sera carctérisé par un enrichissement considérable de la flore et par le goût acrru de l'acclimatation des plantes exotiques. Au XIXe siècle trois types de jardins, jardins classiques, jardins Anglais et jardins paysagers se développent.
Au XXe siècle, dans les trois ou quatre dernières décennies, se sont multipliés avant l'envahissement des grands ensembles, les propriétés comportant de petits jardins, ce qui augmentera le nombre de jardiniers amateurs.

Les jardins ouvriers
Les premiers sont nés dans le Nord de la France, dans les départements industrialisés. L'abbé Lemire fut à l'origine de la création de ces jardins, dans le but de soustraire les ouvriers, en dehors de leurs heures de travail, à la tentation d'une fréquentation régulière des cafés. Son but : une vie plus hygiénique, un travail physique en plein air et la récolte des légumes et fruits, pour compléter les ressources des familles. Un lot était attribué à chaque famille, avec une cabane pour ranger les outils agraires.

Les jardins solidaires
A Nîmes, une éducatrice a pensé que le jardinage aiderait les exclus à retrouver les chemins de la vie en société. Son projet fut adopté par la municipalité. Depuis, une dizaine de Rmiste âgés de 25 à 60 ans qui étaient isolés et dépressifs retrouvent peu à peu confiance et estime de soi, en semant, sarclant, récoltant des légumes. Parallèlement, l'éducatrice aide les néojardiniers à résoudre leurs difficultés de logement, de santé et surtout de réinsertion professionnelle. Le produit de leurs récoltes, courgettes, aubergines... est vendu à des amis. Ainsi commencent à se restructurer des personnalités délitées par le chômage et la dépendance.

Les jardins communautaires
Cette idée vient des Etats-Unis, en France elle est reprise par la création d'espaces de floriculture sur des terrains municipaux en friche. Ces travaux sont dirigés par un animateur, dans le but de rapprocher et d'établir une communication entre des individus de culture et de métiers différents. Apporter un esprit de convivialité, par des repas pris en commun où chacun apporte ses denrées suivant ses moyens dans un milieu champêtre. Par la suite aide et assistance pour les problèmes du groupe.
Les jardins dans la localité
Entre les deux guerres mondiales jusqu'en 1960, de nombreux jardins potagers existaient à Villebrumier. La majorité des familles avait en propriété ou en location une parcelle de terrain pour cultiver des légumes. Peu de personnes se rendaient chez l'épicier pour acheter pommes de terre, choux, poireaux...
Il existait donc des jardins familiaux dans la côte de Varennes, route de Montauban, et au bord du Tarn pour les gendarmes de la brigade de Villebrumier ainsi qu'un jardin pour les instituteurs à la place de la salle des fêtes. Sur la route de Montauban, Mr Carrio avait construit une cabane en briques, dans ce local se trouvait rangé la panoplie des outils de jardinier amateur : bèche, binette, serfouette, houe, sarcloir, plantoir, râteau, destinés à la préparation du sol, ainsi qu'un arrosoir et un appareil de traitement contre les maladies et les parasites. Dans le jardin il ne fallait pas répéter deux cultures consécutives sur une même parcelle. Il faut semer au bon moment, question de temps, de lune et de saison. Le plus gros travail était à l'automne de retourner le terrain, ensuite de repiquer les plants et de sarcler les mauvaises herbes. Une plante ayant besoin de terre amendée et fertilisée par la fumure ; d'eau, arrosage régulier surtout l'été, ainsi que d'un soleil généreux. On pouvait récolter différents légumes comme : des choux d'hiver, des carottes, des poireaux, des salades, des petits pois, des fèves, des haricots verts, des tomates, des betteraves, quelques rangées de pommes de terre. Je me souviens dans les années 60, du très beau jardin de Mr Muratore, ainsi que celui de Mr Fusari, sur la route de Montauban. Les rangées tirées au cordeau, la variété des légumes, de leur qualité et quantité. Ce qui créait une émulation entre eux pour aboutir à de magnifiques potagers.

En conclusion
A ce jour dans notre localité, le jardin familial a pratiquement disparu. Dans les lotissements, l'on trouve des espaces arborés, comportant des pelouses de gazon ou de ray-grass et en guise de séparation entre les lots, des haies vives. Il existe actuellement de nouvelles conceptions pour occuper ses loisirs, mais il faut remarquer le fleurissement des alentours et des balcons ; hortensias, géraniums, oeillets d'Inde, pétunias...
A Villebrumier, route de Montauban, le jardin potager de Mr C. M. est remarquable pour l'alignement de ses plantations potagères, de différentes hauteurs, ce qui donne une gamme infinie de couleurs suivant les légumes. On peut avoir des tomates, des poivrons, des piments, des concombres, de la salade, du persil, des oignons, des aubergines...
Tous les espaces dans le jardin sont exempts de mauvaises herbes. Quelques massifs de fleurs donnent de l'agrément à cet ensemble champêtre, qui a belle allure. Dans ma mémoire, je revois la richesse de ces jardins à l'ancienne, récoltes pour nourrir la famille, légumes d'une bonne qualité biologique, à faible coût sur les tables.

Yves

 
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