Le départ des hirondelles
"Quand
les premiers
frissons de l'automne se glissent
dans le petit matin, que les feuilles jaunissent,
que les roses pâlissent et s'effeuillent au jardin,
quand la nuit embrumée se montre plus hâtive,
l'hirondelle en son vol s'avère moins active…"
Avec l'automne, les hirondelles sont
reparties. Mais savez- vous les reconnaître ? Parmi les cinq
variétés connues, trois visitent nos régions :
l'hirondelle de fenêtre, l'hirondelle de cheminée, et le
martinet noir.
L'hirondelle de cheminée
se reconnaît principalement à ses longs filets de la
queue. Le dessous blanc crème, part de la queue et
s'arrête au 'cou'. Son nid est ouvert, de
préférence à l'intérieur d'un
bâtiment.
L'hirondelle de fenêtre
n'a qu'une queue courte échancrée sans filets. Son ventre
est blanc, de la queue jusqu'au bec, de même que le croupion (le
bas du 'dos', entre les ailes et la queue). Son nid, construit sous un
avant toit, est quasi fermé, ne laissant qu'un minuscule passage
rond à son sommet.
Le martinet est
entièrement noir et ses ailes rappellent la forme de la faux. Il
niche dans les cavités des bâtisses. L'espace sous tuile
d'un toit lui suffit. Son quatrième doigt de chaque patte
étant dirigé vers l'avant, comme les trois autres, il ne
peut se percher.
Sujet de réflexion
: Où se perchaient les hirondelles, avant que la fée
électricité ne devienne un usage courant, au début
du XXème siècle ? Où peuvent-elles se rassembler,
à la fin de l'été avant de repartir, lorsque tous
les fils électriques qui bordent nos rues et nos routes, de
poteau en poteau, auront disparu, dissimulés ou enfouis en terre
?
Jlg
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