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Poésie
Toujours plus
C’était quand Jean Mermoz traversa l’Atlantique.
Quel grand événement à nul autre pareil!
Son avion tout blanc volait vers le soleil
Pour atteindre bientôt la lointaine Amérique.
Nos parents ébahis essayaient de comprendre:
Comment se pouvait-il que dans le ciel là-haut
Un homme voyageait comme font les oiseaux?
Et comment fera-t-il, là-bas, pour redescndre?
Le prodige inouï fut vite secondaire.
L’incroyable exploit, des progrès par milliers,
Ont jalonné le siècle et, dans le monde entier,
Il est encourageant le progrès planétaire!
Les chercheurs, les savants, à l’unisson, abondent.
L’A-Trois-Cent-Quatre-Vingts est né, majestueux.
Le plus grand des oiseaux a volé dans les cieux!
Rien n’est jamais fini, semble-t-il, en ce monde.
Le temps succède au temps dans un ordre parfait.
Les enfants d’aujourd’hui, voilà notre avenir.
Que vont-ils inventer, et que vont-ils finir
Dans un monde si beau, si c’est un monde en paix?
Aurélie
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