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Poésie
Aux chats marrants
Le gros matou aux belles quenottes Répond au doux nom de Croc’notes, Hommage à Brassens qui, des chats, Avait l’allure préchi-précha. Quant à la chatte, rien de sportif, Parfois un geste rébarbatif. Si on se nomme Rénata, On s’inquiète d’abord du rata.
Mais, direz-vous votre critique Des chats envers l’informatique ? Des félins ayez la patience Pour connaître un peu de leur science. Dès que l’écran est allumé, Les voilà prêts à s’informer Des dernières nouvelles d’Internet Qu’ils vont scruter à la lorgnette.
En défense devant le clavier, Car l’humain pourrait dévier, Perchés dessus le moniteur, On apprécie mieux en hauteur. Même si l’image est à l’envers, Pourquoi garder les pieds sur terre ? Le son vaut mieux que le décor D’ailleurs, très vite, ça vous endort.
Et puis la lecture c’est lassant Pour les greffiers, même agaçant, Mais lorsque la centrale bourdonne Nous, les matous, vite on ronronne. Ma maîtresse a une vie de chien, Sort cruel d’informaticiens : Minou pensait que la souris Etait comestible vu son prix.
Frédéric
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