Quelques aspects de la météorologie locale en 2005
Sur le site
Internet de la station de Météo-France installée
à Montauban se trouvent les précisions suivantes.
Généralités
"Situé entre l'Atlantique et la Méditerranée,
encore dans la zone d'influence du relief pyrénéen et du
Massif Central, le Tarn et Garonne possède un climat de type
océanique dégradé.
Les hivers y sont généralement doux et humides,
entrecoupés de courtes périodes froides. On compte 37
jours de gel en moyenne par an à Montauban et seulement 4 avec
une température inférieure à moins 5°C.
Cependant, il existe des exceptions, comme en 1956, 1963, 1967, 1985,
1987, où les températures sous abri sont descendues
nettement en dessous de moins 10°C, comme en 1985 avec moins
20° C à Montauban. Les chutes de neige sont rares et les
pluies verglaçantes quasi inexistantes.
Les étés sont chauds et généralement secs.
Le thermomètre affiche 30 degrés ou plus au moins 23
jours par an et, avec 42,4°C, Caylus détient le record
départemental.
Les pluies, essentiellement apportées par les vents d'Ouest,
tombent surtout en hiver et au printemps avec une pointe en Mai. Des
orages parfois forts ou accompagnés de grêle se produisent
du printemps à l'automne. L'année la plus sèche
observée à Montauban est 1967 avec 425 mm et la plus
arrosée est celle de 1959 avec 1005 mm. Ces données
montrent la grande variabilité de ces précipitations.
Les vents dominants viennent d'Ouest, mais l'Autan, ce vent
régional provenant du Sud-Est, chaud et sec, y souffle parfois
violemment : il a atteint ou dépassé les 100km/h six fois
en 10 ans sur le département. C'est au cours de la tempête
du 27 Décembre 1999, que le vent du nord-ouest a atteint 112km/h
à Montauban, établissant le record de vitesse
constaté dans cette ville.
Les brouillards, fréquents dès la fin de l'automne et en
hiver, se forment principalement dans les vallées du Tarn , de
la Garonne et sur le cours inférieur de l'Aveyron.
Le soleil brille environ 1900 à 2000 heures par an".
Précipitations locales depuis 1979
S'agissant de la quantité de
précipitations, il est possible d'établir des
comparaisons avec les données ci-dessous. En effet, depuis fort
longtemps, Jean Frayssine relève scrupuleusement, à
Varennes, les hauteurs de pluie. Voici les quantités
constatées, d'abord mois par mois depuis 2000, ensuite sur
l'année entre 1979 et 1999. On constate que les valeurs
extrêmes annuelles varient de 563 mm en 1989 à 884 mm en
1993.
Données recueillies par Guy.
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