Poésie
J’ai vu se lever le soleil
J’allais, ce matin-là, revoir la Ville rose
Grâce au car qui passait, ici, de bon matin.
Je retrouvais alors l’agréable chemin.
Ma joie, comme autrefois, tenait à peu de chose.
J’étais très bien placée, proche de la fanêtre.
Mon regard se perdait sur les champs, les maisons.
Et dans le jour naissant, l’incertain horizon
Se métamorphosant fascinait tout mon être.
La nature a, parfois, un charme incomparable.
J’ai vu, dans sa splendeur, se lever le soleil !
Merveille pour les yeux, encore pleins de sommeil,
Ce fut un grand plaisir, pour moi, inoubliable.
Le ciel s’est empourpré, devenant magnifique,
Parsemé de couleurs tissées sur un fond d’or
Quand l’astre est apparu, lentement, mais encor
Légèrement voilé. O spectacle magique !
Tout rond, comme un ballon semblant sortir de terre,
Je le voyais monter, tout là-haut, dans les cieux.
Il m’avait éblouie, j’ai dû fermer les yeux
Tandis qu’il répandait, alentour, sa lumière.
Aurélie
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