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Vocabulaire médiéval


Le numéro 60 de Entre Nous fait le point sur les quatre sites archéologiques répertoriés dans la commune. Le vocabulaire utilisé par les documents datant du Moyen Age n'est pas toujours compréhensible par les non-initiés. Voici donc quelques définitions recensées dans des ouvrages ou auprès de spécialistes.

alleu : terre libre, exempte de redevances seigneuriales et transmises par héritages ;

site castral : site fortifié ; les mottes castrales sont, au Xème siècle, des buttes fortifiées, protégées par une palissade et des fossés, souvent arrondies et élevées par l'homme ;

confront : ce mot correspond ici à la description de limites dans les cadastres ; avant la réalisation de plans (les premiers remontent au XVIIème siècle), les parcelles étaient décrites par rapport à leurs voisines : par exemple, "terre labourable de Pierre Bic, confrontant au septentrion avec le chemin de La Mothe, au levant avec vigne de Jean Boc, au midi avec pré de Louis Bec et au couchant avec le cimetière") ;

barry : en occitan " barri ", signifiant un espace clos, une enceinte, un faubourg… Ici, la traduction la plus courante est "faubourg".

censier : registre du seigneur précisant toutes les redevances dues par les paysans sur les terres qu'ils " tiennent " de lui appelées " tenures " ;
La commune de Nohic conserve un terrier (synonyme de censier) du début du XVIIIème siècle. Ce document porte les noms de propriétaires habitant à Villebrumier.

    Par ailleurs , pour compléter cette information, on peut emprunter à Camille Trégant, dans son ouvrage relatif à l'histoire de Varennes, quelques termes concernant les travailleurs agricoles qui formaient, à cette époque là, plusieurs catégories :

le métayer (ou bordier en occitan) prenait en charge une exploitation agricole aux conditions et durées fixées par un bail. Il habitait une métairie (ou borde) appartenant à un propriétaire (seigneur, marchand, bourgeois…). Avec ses semblables, il formait un groupe nombreux dans une commune.

le ménager était un petit propriétaire terrien qui vivait en général sur les biens qu'il possédait, constitués de pièces souvent éloignées les unes des autres provenant d'anciens alleux, de morcellements de fiefs ou de défrichages. Ce statut se répand au cours du XVIIIme siècle.

le laboureur exerçait un travail agricole qualifié. Il possédait une charrue et le cheptel nécessaire à son labeur. Il pouvait être petit propriétaire. Cette profession croît aussi au XVIIIème siècle.

le brassier loue ses bras à la journée pour vivre, même s'il cultive un jardin ou un lopin de terre isolé pour son propre compte. Ce paysan sans propriété est un ouvrier agricole qui fournit un travail plus ou moins qualifié. Ce métier est le plus répandu. 
    Par ailleurs, Camille Trégant a recensé les métiers exercés à Varennes aux XVII et XVIII èmes siècles. On y trouve pêle-mêle des tuiliers, des maçons, des charpentiers, des menuisiers, des forgerons, des moussiers*, des charrons, des tonneliers, des pasteurs de brebis, des peigneurs de laine, des peigneurs de chanvre, des tisserands, des tailleurs d'habits, des marchands, des sabotiers, des hostes (restaurateurs), des charbonniers, des carillonneurs-fossoyeurs, des clercs du curé…

* le moussier est le fabricant de mousse, partie en bois de la charrue reliée au timon qui supporte les pièces métalliques et les mancherons.   
Guy
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