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Evolution
du monde paysan

La France a connu dans les années 50, une véritable mutation dans l’agriculture : la disparition de la traction animale, une spectaculaire progression de la mécanisation, l’augmentation rapide du nombre de tracteurs, de moissonneuses batteuses, des machines à traire, la conservation des produits de la terre, par l’ensilage pour le foin et autres fourrages, l’augmentation aussi de la capacité des silos à grains, des chambres froides pour le stockage des produits agricoles.
La production agricole a connu une forte croissance par l’utilisation des engrais chimiques. L’alimentation du bétail est devenue plus complexe et plus surveillée, un réseau de conseillers agricoles ont quadrillé le pays. Le crédit agricole s’est développé par l’accroissement d’une circulation monétaire plus importante (crédits d’investissements). A noter, la diminution des exploitations de moins de 20 hectares et l’augmentation des exploitations agricoles de 20 à 50 hectares. L’effondrement de la petite paysannerie devant les difficultés d’adaptation à une autre forme d’exploitation et l’exigence accrue des capitaux. Cela s’est concrétisé par l’abandon de territoire cultivé, le vieillissement de la population active et la désertification de nos campagnes.

La loi d'orientation agraire de 1960, suivie de celle de 1962, favorise la concentration agraire et classe les exploitations agricoles non viables qui seront condamnées à leur disparition. Une exploitation sur 3 doit être sacrifiée. Un décret de 1963 précise les avantages consentis aux agriculteurs : prêts du Crédit Agricole suivant certaines conditions de garanties suffisantes, une indemnisation viagère de départ est accordée aux vieux paysans s’ils cèdent leur exploitation à la SAFER, par un droit de préemption des terres et des exploitations mises en vente, pour ensuite les rétrocéder aux agriculteurs disposant de moyens financiers indispensables.

L’insertion de la France dans le marché commun, la PAC, a été comme une occasion de résoudre les problèmes agricoles. Pour les agriculteurs capitalistes du Bassin Parisien, l'accueil a été très favorable. Ont été plus réticents les producteurs de fruits et de légumes menacés de concurrence par les pays du bassin Méditerranéen.
La viticulture a subi une véritable révolution : arrache de ceps anciens et plantation de nouveaux cépages qui produisent du vin en petite quantité, mais de meilleure qualité et correspondant au nouveau marché mondial.

Des manifestations paysannes se produisent régulièrement dans notre pays, des crises de plus en plus violentes, par la destruction des produits agricoles devant les Préfectures (surabondance des produits ou concurrence déloyale des pays limitrophes - Espagne, Italie, Portugal - ou effondrement des prix à la production), il en est de même pour le secteur laitier.

Le temps du paysan respectueux des autorités est révolu, compte tenu de son faible poids électoral, il agit par des actions violentes contre l’autorité de l’Etat pour se faire entendre car il est directement touché par le problème de son insertion dans l’agriculture moderne, à l’échelon mondial.

Dans la commune de Villebrumier, il y avait avant la Seconde Guerre Mondiale, 41 exploitations agricoles à caractère familial, de petite surfaces de 10 à 15 hectares y compris quelques terres en fermage. La polyculture était la dominante des surfaces cultivées.A partir de 1950, et la mise en service d’un réseau d’irrigation de la vallée du Tarn, l’on trouve des plantations de tabac, de luzerne, de blé, de maïs, de sorgho, et de la vigne réservée à sa consommation personnelle. Par la suite, dans les années 1960, l’arboriculture à fait son apparition : vergers de pommiers, pêchers, pruniers et de cultures spécifiques : melon, tournesol, kiwis...

Moyens de défenses des agriculteurs face au pouvoir central
Les syndicats agricoles :
FNSEA - Fédération Nationale des Syndicats exploitants agricoles
MODEF - Mouvement de Coordination Agricole et de défense des exploitants agricoles familial
Confédération Paysanne
CNJA - Centre National des Jeunes Agriculteurs
Coordination Rurale
Possibilité de structure de
certaines exploitations

GAEC  - Groupement Agricole d’Exploitation en Commun
EARL - Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée
CUMA - Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole
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