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Sociologie et économie

Le contexte historique

Les transformations affirmées dès 1850, se poursuivent pendant la deuxième moitié du XIXe siècle malgré la guerre de 1870, et pendant toute la première moitié du XXe siècle, malgré les arrêts et les catastrophes dues aux deux guerres mondiales.

On subit l’influence :

-des progrès scientifiques et techniques qui bouleversent les conditions de vies privées et socio-professionnelles en gérant le spécialisation de l’espace et du rendement du temps;

-de l’accroissement de la population et de l’exode rural;

-des profonds changements de mentalité qui modifient peu à peu la structure sociale et conduisent à la lutte des classes, aux mouvements ouvriers et à la différenciation des modes de gestion des usines et des ateliers avec des statuts remaniés de la figure patronale.

Le désir de progresser

La moyenne bourgeoisie - celle du patrimoine terrien et/ou financier dans un pays de morcellement de la propriété - rêve d’une ascension sociale basée sur le commerce et les affaires. C’est elle qui représente le vecteur d’entreprise dont les héritiers se contenteront de gérer avec plus ou moins de bonheur, les acquis.

Le contexte local

Vers 1850, prédomine l’artisanat. Les premiers ateliers à balais comme les derniers, ceux de 1998, ressemblent à s’y méprendre à n’importe quel petit commerce local. L’artisan en balais vit sur son lieu de travail, il n’y a pas de séparation entre sa vie privée et son enseigne sociale. Il incorpore sa famille à son activité professionnelle. Mais vers 1875-1880, les progrès du machinisme (ici modéré) aboutissent, avec la prospérité économique, à une "concentration industrielle" des usines à balais, avec des rendements exceptionnels qui augmentent encore après 1918. A Grisolles, on a compté jusqu’à 15 à 20 ateliers à balais (tout statut patronal confondu) et 400 ouvriers à l’oeuvre. On passe de l’artisanat à la spécialisation de la tâche en usine, les ouvriers sont monteurs, livreurs, les ouvrières trieuses ou couturières. Il y a un ou plusieurs contremaîtres et un patron propriétaire et responsable de son atelier, qui donne un "coup de main", dans la nécessité. L’originalité des fabriques de balais - grandes ou petites - consiste en la persistance du modèle paternaliste et individualiste.

Parmi les divers modèles qui oscillent entre l’entreprise patriarcale autoritaire qui absorbe l’énergie et le travail des ouvriers et l’autogestion qui leur donne toutes sortes de responsabilités, l’industrie du balai ne réussit jamais à se détacher du premier modèle avec quelques modifications.

Quatre formes d’ateliers ont existé :

- la fabrique individuelle ou artisanale avec l’assistance de la famille,

- l’alliance de deux familles unies dans la marche de l’entreprise, s’adjoignant un ou deux ouvriers,

- l’atelier semi-industriel avec un patron et plusieurs ouvriers,

- la société anonyme à capital déclaré de type coopératif.

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