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Les principales étapes de la fabrication d’un balai

Une scie pour les pailles.

Le sorgho semé, récolté, égrené, trié, soufré est prêt à l’emploi.

Dès 1856 / 1859 il subit les actions mécaniques du tour à monter les balais qui fixe les culots et les pailles sur le manche. Par un système de pédales, de poulie et de roues crantées formant un engrenage supporté par une potence, le manche pris dans un étau cylindrique tourne pendant que le fil de fer maintenu par un clou au manche suit la rotation et enserre les pailles autour du manche. Pour cette étape il faut un marteau, des clous et un couteau spécial qui tranche le haut des culots et des pailles qui dépassent le point de fixation.

Les culots - anciennes tiges de sorgho - qui donnent le volume et l’épaulement au balai sont très robustes. Une pierre à aiguiser est donc nécessaire pour remettre et état le tranchant courbe de la lame du couteau. La première mise en forme terminée, une ficelle ou un élastique maintient les pailles rabattues avant couture ou cordonnage. Ce travail comme pour le triage des pailles est avant tout et dans les premiers temps de la fabrication, l’occupation des femmes ouvrières à domicile ou en atelier.

De toutes les machines utilisées pour la confection d’un balai, ce sont les systèmes de cordonnage qui ont le plus évolué.

Sur la banquette ou banc d’écrasement des pailles on effectuait la couture à la main. Le plus rudimentaire et le plus pénible consistait à cintrer le balai à l’aide d’une mâchoire lourde articulée, actionnée par une pédale se rabattant sur un banc où était assise l’ouvrière. Les pailles aplaties et maintenues par des étaux plus ou moins longs, droits ou courbes appelés fers de balai, étaient cousues à la main à l’aide d’une longue aiguille enfilée du cordonnet et d’une manique munie d’un poussoir rond qui protégeait la main. Ce travail dur déformait le corps et développait la force des mains.



La banquette d'écrasement des pailles pour le cordonage.

L’étau tournant est une machine simple qui permettait d’introduire le manche du balai verticalement, les pailles en haut. La couture s’effectuait debout, à la même place. On faisait tourner l’étau au fur et à mesure de l’avancement de la couture.



Etau d'écrasement

Les différentes machines semi automatiques synthétisent les différents systèmes déjà décrits. On y retrouve pédale, étau, aiguilles, cordonnet. Encore maintenant, un crochet introduit le cordon manuellement pour l’amorce de la couture des pailles.

La cordonneuse mécanique "Crapuchet" du nom de son inventeur, maintient le balai placé verticalement et latéralement dans un étau actionné par une pédale pendant que deux aiguilles une dessus et l’autre dessous passent la corde dans la paille. La Crapuchet fabriquée à Casseneuil dans le Lot et Garonne et la "Costan" à Orange n’offrent pas beaucoup de différence. La "Mortimer" vient de Baltimore et a subi les étapes techniques de la modernisation. Elle est mue par l’électricité.

Voici le balai emmanché, cousu, il reste les finitions.

La rogneuse, sorte de massicot fixé sur une table, égalise la longueur des pailles et rationalise l’ensemble aussitôt prêt pour un balayage efficace. Une collerette de vernis rouge, bleu ou vert souligne le bas du manche à la limite supérieure des pailles. Le collage de l’étiquette portant le symbole publicitaire et le nom du propriétaire de l’atelier termine les étapes essentielles de la fabrication d’un balai, prêt pour l’expédition.

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