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Origine du balai et l’essor de son artisanat

Dès les XVIIe-XVIIIe siècles, sont mentionnés les balais paysans en sorgho et manche en bois, vendus sur les marchés de Montauban, de Toulouse, place Matabiau, et des localités plus petites : Fronton, Villemur et Grenade.



Prêtes à dépoussièrer de la cave au grenier...

Ils sont accompagnés des traditionnels balais de bruyère venus du Massif Central par le Tarn, en particulier du Sidobre.

Leur forme est ronde et les pailles sont maintenues par de l’osier sur un manche au bois peu dégrossi.

Pendant l’hiver, ces balais se fabriquent à la veillée. L’ensemble représente une activité d’appoint sans grande ambition.

Les circonstances des changements dus à l’industrialisation et aux facilités d’expédition par la voie ferrée - l’état d’esprit de modernité technique de tout le XIXe siècle et le désir d’accès aux couches sociales privilégiées - demeurent obscures.

L’histoire locale retient Pascal Peyrebrune, né le 19 mars 1818, comme l’initiateur de la qualité esthétique de présentation du balai Grisollais - élégance, légèreté, solidité et efficacité dans sa destination ménagère.

L’amélioration apportée à l’aspect extérieur du balai réside dans l’utilisation de pailles fines pour l’habillage, le polissage des manches, la fixation de fil de fer pour le maintien des pailles et le cordonnage en remplacement des osiers tressés.

La forme conique de départ s’aplatit pour donner une section ovale à l’épaulement.

Ce nouveau façonnage crée une nouvelle catégorie de balais dit "américains" en opposition avec les balais paysans qui continuent d’être fabriqués. Des qualités intermédiaires portent d’autres noms : "toulousains, espagnols, tonkinois..."

Le 10 août 1859, aidé par les subventions et le crédit de son oncle Pech, banquier à Montauban, Pascal Jacques Peyrebrune se préoccupe de former les Grisollais intéressés par les nouvelles techniques. Il invite une famille du Lot et Garonne - les Raymond - à venir s’installer à Grisolles pour y enseigner son art. Les premiers initiés semblent être les Massot et les Granet. Ils sont les premiers fondateurs de l’industrie du balai à Grisolles.

Le 31 août 1864, Pascal-Jacques Peyrebrune meurt d’une chute de cheval.

Qu’importe ! L’impulsion est donnée ! L’activité va progresser et s’amplifier jusqu’à le première guerre mondiale et lentement décroître jusqu’en 1998 où perdurent deux ateliers, après un sursaut de résistance dans les vingt ans qui suivent la deuxième guerre mondiale.

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