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Christophe Junca
Profession : taupier



Les taupes, ces mammifères
insectivores, sont les bêtes noires
des jardiniers et propriétaires
d’espaces verts. A l’aide de leurs
pattes de devant en forme de pelles
munies de fortes griffes, elles creusent
des galeries dans le sol meuble en rejetant
la terre vers l’arrière pour constituer
une ‘chambre d’habitation’ et former,
en surface, un amoncellement
caractéristique : une ‘taupinière’.
Animaux très voraces qui ne sortent
que rarement de leur repaire souterrain,
ou seulement la nuit, elles
détruisent quantité d’insectes et de larves,
mais elles causent des dégâts
considérables dans les plantations en
coupant les racines, sans compter l’aspect
inesthétique des taupinières !
Nos grands-parents les prenaient
avec des pièges, les ‘taupières’, qu’ils
plaçaient sur la taupinière. Cette technique
qui demandait de l’adresse et du
temps fut bientôt remplacée par l’utilisation
de produits chimiques, certes
plus simples à l’emploi, mais évidemment
dangereux pour l’environnement.
Avec la prise de conscience du
respect de la nature, on revient à l’emploi
de la technique d’autrefois en faisant
appel à un spécialiste de la chasse
aux taupes : le taupier.
Ainsi, Christophe Junca met en
oeuvre une méthode tout droit héritée
de nos aïeuls et entièrement écologique
: le piège mécanique à pinces qui
est introduit dans la galerie. De nombreux
propriétaires d’espaces verts
comme golfs, stades, jardins publics
ou particuliers, font appel à lui.



GEORGETTE)


Roger Nory
Le sourcier


Dans le village, la majorité des
maisons possédait un puits, souvent
mitoyen, pour avoir de l'eau
fraîche, pour arroser le jardin ou faire des
travaux domestiques.
A la demande, Roger, montre suspendue
à la main droite, marchait à travers
champs. Si la montre tournait, l'eau était
détectée. Si la rotation s'accélérait, il y en
avait une grande quantité. Pour tester la
profondeur, il prenait des cailloux dans sa
main gauche et les jetait à terre l’un après
l'autre en comptant. Le nombre indiquait
les mètres à creuser, mais l’indication de
la profondeur restait approximative. A
l'endroit choisi, l'on plaçait tout d'abord
une chèvre, un appareil rustique de
levage, équipée d'un treuil. Le terrassement
étant fait avec pelles et pioches, il
fallait coffrer au fur et à mesure avec des
planches fixées par des barres en travers,
tout en laissant le passage d'un seau pour
remonter les déblais. Quelquefois le seau
se renversait et l'ouvrier recevait le chargement
sur le dos ! Toute son attention
était requise pour prévenir les risques
d'effondrement.
Quand on arrivait à la nappe phréatique,
on bâtissait une paroi circulaire avec des
pierres sèches, en en laissant dépasser
une par endroit pour faire un escalier.
Pour la construction d'un puits en brique
cuite, on enfonçait à l'origine des pieux
en châtaignier et toute la construction
reposait sur ce support, car immergé le
bois de cet arbre est imputrescible. Dans
la moitié du XXème siècle, tout cela a
été remplacé par des buses en ciment placées
les unes sur les autres, cela évitait
les risques d'effondrement. L'utilisation
mécanique d'une pince pour sortir les
déblais au fur et à mesure de la progression
de l'ouvrage, a facilité le travail du
puisatier.
Actuellement, à Villebrumier, un sourcier
pratique ce don. Il s'agit de Gilbert
Monbrun, domicilié à la cité "Grosaize".
Il a exercé son don il y a une quinzaine
d'années quand les propriétaires de ce
lotissement lui ont demandé de rechercher
les eaux souterraines, pour la création
d'un puits dans leur parcelle. Gilbert
utilise la technique du pendule qui n’est
autre qu’une montre tenue par une
ficelle. Parfois, il s’agit d’un instrument
consistant à une petite masse oscillant au
bout d'un fil, dont l'extrémité est tenue
par les doigts de l’opérateur.
En effet, chaque chercheur a son propre
procédé. Il utilise soit avec une branche
de coudrier ou de figuier, soit avec un fil
de fer tenu par les deux bouts, qui se
redresse sur le passage de l'eau souterraine..
Gilbert Monbrun, n’obtient aucun
résultat avec la branche de coudrier. Le
don se découvre par hasard, il faut pratiquer
sur le terrain pour maintenir ce don.
Quelques astuces de terrain, la majorité
des sources se trouve sur la partie la plus
haute d'un champ, lorsque celui-ci n'a pas
été remanié par l'homme. Dans tous les
cas, faire passer plusieurs opérateurs, car
un avis n'est jamais sûr à cent pour cent.
YVES


 
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