L’abbé Laurent Bonhomme, curé de la paroisse
C’est en août 2007 que l’abbé Laurent Bonhomme, ordonné prêtre par Monseigneur Bernard Housset en la cathédrale de Montauban le 12 mai 2005, est nommé curé de la paroisse de Corbarieu, Reyniès et Villebrumier qui compte une communauté de 3.000 habitants, en expansion continue, accueillant des familles jeunes et leurs enfants. L’abbé est né le 6 mars 1976 de parents arboriculteurs à Piquecos, petite commune tarn et-garonnaise. Après avoir fréquenté l’école élémentaire Saint Joseph à Ardus, il entre à l’Institut Familial à Montauban où il restera de la 6ème à la terminale obtenant le Bac ‘ES’. «J’ai fait ma première communion à 8 ans et cette rencontre de la foi m’a donné la grande joie de connaître le Christ, de le prier et d’entrer en communion avec Lui. C’est un appel au bonheur, à cette joie intérieure qui est à l’origine de ma vocation. La voie du bonheur est, pour moi, d’être prêtre. Avoir un contact chaleureux avec les autres marque mon enfance et mon adolescence, ce qui va déterminer ma vie. Mon choix sera très bien compris de mes amis du lycée» confie-t-il. Après le Bac, il rejoint le Grand Séminaire de Paray Le Monial, célèbre pour sa basilique romane et proche de la Communauté Oecuménique de Taizé. Il revient dans la région poursuivre des études de philosophie jusqu’à la licence à l’Institut Catholique de Toulouse. Il préparera ensuite une licence d’Histoire de l’Art à la faculté du Mirail. Dans cette enceinte considérée comme un peu sulfureuse, il aura des discussions très animées avec des étudiants engagés qui respectent néanmoins parfaitement la voie qu’il a choisie. Pour le service militaire, il est incorporé dans l’Armée de l’Air, mais est détaché pour des fonctions d’instituteur et d’animateur auprès d’enfants issus de familles immigrées. «Un travail difficile, avec des classes assez violentes et dures, mais qui s’avère passionnant et très enrichissant. J’en garde un souvenir ému et fort.» Après Toulouse, ce seront les études à Rome, carrefour des civilisations et parcours obligé pour un jeune prêtre. Là, pendant 6 ans, il vit au grand Séminaire Pontifical fondé par Pie IX, (pape entre 1846 et 1878) et suit les cours de théologie à l’Université Grégorienne dirigée par des professeurs jésuites de toutes nationalités. Il côtoie aussi des étudiants venus de tous les pays catholiques, bien sûr, mais également orthodoxes. Les cours sont dispensés en italien, langue que parle aisément l’abbé, tout comme l’anglais, le latin et le grec. «Je juge mon séjour particulièrement enrichissant avec des discussions sur tous les sujets très animées.» De retour en France, dans son département de naissance, riche de ses diplômes, il est nommé Curé de la paroisse locale et Aumônier de la Pastorale des Jeunes. A ce titre, il accompagnera, en septembre prochain, 30 jeunes tarnet- garonnais aux ‘Journées Mondiales de la Jeunesse’ en Australie. «Dans ma nouvelle paroisse, j’ai trouvé des gens généreux en amitié, soucieux de m’aider dans mes nombreuses taches et de faire connaître la parole de l’Evangile. J’avoue un petit défaut : l’impatience, née sans doute de ma volonté de réussir le plus vite possible pour apporter toute l’aide morale et spirituelle à mes paroissiens.»
PIERRE
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