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La famille Bénaïs

   Dans la brochure consacrée aux ‘Présidents du Conseil
Général de Tarn-et-Garonne de 1811 à nos jours’ éditée récemment
dans le cadre du Bicentenaire de la création du département,
figure, à la date de 1871, un personnage qui a marqué la
vie de Villebrumier : François Bénaïs. Voici en quelques lignes
son parcours professionnel et public avec, en complément,
celui de son frère et de son fils.


Trois Bénaïs ont siégé comme
maires de Villebrumier. Ce sont
les descendants de la famille
Gerla, Vital Bénaïs, notaire à Loubéjac,
s’étant marié avec Jeanne Gerla, soeur de
Pierre Gerla, député au conseil des Cinq
Cents, dont la rue ‘Basse’ porte le nom.
Le couple a eu quatre enfants, deux garçons
et deux filles.
L’aîné, Jean, Pierre, François Bénaïs
(dont le prénom usuel est François) est né
à L’Honor-de-Cos le 6 juillet 1796. En
1822, il intègre l’étude notariale de son
oncle Pierre Gerla à Villebrumier, localité
où il devient à son tour Conseiller
municipal républicain en 1846 et exercera
la fonction de Maire entre 1847 et
1852. Entre 1853 et 1880, il siègera au
Conseil général. En 1871, il présidera
cette assemblée pour peu de temps en
tant que doyen d’âge. Un article de
presse de l’époque présente ce notable en
ces termes : «M. Bénaïs François, doyen
du Conseil général, silhouette et coups
de plumes acérés. Bonne et joviale
figure, un tantinet rabelaisienne, fort
aimé de ses jeunes collègues qui veut un
essai loyal de la République. Il n’a
qu’une seule ambition : mourir
Conseiller général. Il n’en a pas encore
fixé la date : sa robuste santé et sa verte
vieillesse rendent cette négligence bien
excusable». Il décédera retiré chez sa fille
à Toulouse le 5 janvier 1886.
Le cadet, Auguste Bénaïs, né en
1787, est lui aussi notaire. Il est durant
une période associé au cabinet de son
oncle, mais installe sa propre étude à
Montauban en 1836. Pour autant, il sera
Maire de Villebrumier de 1841 à 1845.
Puis, il occupera le poste de premier
adjoint à Montauban, ville où il acquiert
des terrains et construit une maison, route
de Paris, où se situe aujourd’hui le quartier
‘Pré Bénaïs’.
Ainsi, tous deux ont mené de pair une
carrière professionnelle et politique semblable.
Par testament, leur oncle les avait
désignés comme légataires universels.
Léon Bénaïs, le fils de François, est né en
1832. Notaire lui-même, il épouse une
fille de… notaire en 1857. Malgré tout, il
fera de mauvaises affaires et dilapidera la
fortune familiale, soit à cause du train de
vie dispendieux de son épouse, soit à
cause de malversations, soit encore pour
s’être livré à des spéculations désastreuses.
Il siègera comme Maire de
Villebrumier entre 1865 et 1878 alors
qu’il habite Toulouse à partir de 1876. Il
mourra en 1889.
Pour faire face à leurs difficultés
financières, les Bénaïs seront aidés par
un certain Camille de Marigny qui
devient propriétaire par cession, en 1877,
de la demeure, (le château actuel, route
de Montauban), du mobilier et du
domaine de six hectares hérités de Pierre
Gerla. Dans cette famille de nobles, le
fils Jules sera, en 1883, le dernier Maire
de Villebrumier désigné par l’autorité
préfectorale et le petit-fils Jean sera élu
Conseiller général du canton.


(D’après Gérard Combes ‘La famille Gerla’
Entre nous hors-série septembre 1993 et mars 1995)

 
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