De balajons n'avèm una fabrica
Per esposcar de la cava al granièr
Plan emmargats nos servirian de trica
Pel que voldrià prendre Vilabrumièr

(De balayettes nous avons une fabrique
Pour dépoussiérer de la cave au grenier
Bien emmanchées elles nous serviraient de trique
Pour qui voudrait prendre Villebrumier)

Ce couplet de <<La Vilabrumierenca>> évoque une réalité aujourd'hui révolue : notre village comptait en 1885 deux fabriques de balais, l'une située rue Basse (Pierre Gerla actuellement) dans la maison occupée par la famille de Daniel Muratore, et l'autre rue de la Gendarmerie (Léon Gambetta de nos jours) dans la bâtiment qui abrite les ateliers municipaux.

Cet artisanat avait cessé en 1914. Mais en 1920, toujours dans ce même endroit, un certain Sournac avait repris la confection tout en diversifiant ses activités devenant courtier en paille et vendeur de balais. Cela dura quelques années avec Pierre Petit comme contremaître. Ce dernier s'installa en 1940 à titre d'artisan dans l'actuelle maison Montet, rue Haute, jusqu'aux années 50 avant de terminer son activité professionnelle chez quelques fabricants de Grisolles et Labastide. On se souvient de son sobriquet :
<<Pière de las engranièras>>.

Mlle Olivier, conservateur au musée Calvet. Marie-Madelaine Olivier, Conservateur du Musée Calvet de Grisolles, a retracé l'historique de la fabrication du balai dans notre région au cours d'une Conférence qui s'est tenue salle des fêtes le 4 décembre dernier. Les quelque quarante personnes présentes ont pu apprécier la clarté de l'exposé et interroger M. Coulom, artisan en activité. L'exposition de matériel, photos et balais propsée par Monsieur Bounhoure, ancien fabricant à Labastide, a fort intéressé l'assistance.

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